lundi 10 septembre 2007

Tiens tiens

C'est marrant les "hasards" du marketing. Hop j'ouvre mon ELLE et là bim, Dior et Chanel se disputent le titre de film publicitaire le plus glamorous du monde. Au même moment, deux grandes maisons historiques de la mode, créatrice de l'élégance à la française et du mythe de la haute-couture, jouent la même carte.

J'aurai pu reprendre mon étendard d'anti cahier de tendance qui nous assoment de must-have, mais là ce n'est pas de mode dont il s'agit, mais bien de parfum. Hors le parfum, c'est ce qui permet de financer tous les jolis défilés qui nous font rêver. La machine à fric. Une étude intéressante de Bain montrait que les ventes étaient clairement corrélées à la pression publicitaire. Or seules les "grands" peuvent investir de lourds montants. Ce qui explique que le classement des 10 parfums les plus vendus n'a pas bougé depuis 10 ans ( ok plus ou moins, mais bon on n'est pas là pour refaire les graphs).

Bref, je m'égare. Tout ça pour dire que les départements marketing de ces deux grandes maisons rejouent le Nicole Kidman de Karl Lagarfeld en version grand show, hé hé juste avant Noël.

Ce sera Coco Mademoiselle pour Chanel, et Poison Midnight ( ou Midnight Poison, avouez que ça ne change pas grand chose, enfin si sûrement d'après les test consumer, la fameuse ménagère de moins de 50 ans réagissant moins bien au premier).






Bon choix de parfum, Coco et Poison, qui incarnent l'esprit de leur maison depuis des générations. Des parfums audacieux devenus de grands classiques. Sur les égéries je serai moins dithyrambique . En fait je serai moins dithyrambique ( hé hé celui-là j'ai réussi à le caser deux fois dans le même post, ça suffira pour l'année ) sur le film Dior, plus cheap, un peu plus "Eau Jeune" à mon goût. En plus le thème Cendrillon est un peu éculé.

Oui donc les égéries, Keira topy of course. De toutes les façon Karl ne se trompe jamais. Non non il ne s'est jamais trompé. C'est un créateur de muse, il nous en pond tous les semestre. Keira c'est la fraîcheur, l'élégance, la beauté. Personne ne s'y est trompé et même si la jeune beauté fait semblent de ne pas prendre soin d'elle et de ne pas aimer la mode, elle est partout.

Eva Green, je ne suis pas fan. Ces deux jeunes filles sont donc starisé dans deux grands formats faits par deux réalisateurs célèbres. Karl et sa Nicole ont donc inventé un genre, le film à grands effets pour vendre du parfum. On applaudit ce genre nouveau qui remet au goût du jour le grand spectacle, le show et le glamour. Je préfère largement la version Chanel qui reste dans le respect de la marque.

J'avais eu la chance de voir une conférence de Jean-Jacques Helleu lors du festival de la publicité de Méribel (très sympatoche, surtout quand il ya de la neige ). Un vrai personnage charismatique, passionant mais qui lamheureusement n'était pas très accessible. J'ai bien tenté de lui soutirer quelques informations pour mon mémoire sur le concept de valeur de marque mais rien, nada, niet.

Pas de souci, j'ai piqué pas mal d'idées dans sa présentation déclinait les valeurs de marque de Chanel: les coromandels, les colliers / accessoires, la ligne, le noir, le camélia, le matelassé, l'indépendance etc etc je ne vais pas vous refaire le truc. un bon conseil, la bio d'Edmonde Leroux, un must.

Tout ça pour dire que voilà, moi anyway je reste fidèle à l'Eau d'Issey. I just love it !

1 commentaire:

Annabelle a dit…

tjrs aussi intéressant tes posts. Je suis très eau d'issey aussi...