jeudi 16 août 2007

ELLE mon amour


Ahhhhhhh le ELLE. Français bien sûr. Le seul qui compte. Le seul qui réussisse ce subtil mélange de féminisme, de mode, de beauté, de socio (en n'oubliant surtout pas les fiches cuisine) sans tomber dans la poufiasserie, le catalogue des must-haves de la saison, le manuel à suivre scrupuleusement . Mon ELLE je le lis depuis toujours, comme ma mère, c'est transgénérationnel. Les comptoirs de cottonniers n'ont rien inventé permettez-moi de vous le dire.

Je suis amoureuse de Fonelle, de ses mots doux, et d'Alix Girod de l'Ain. Je ne sais pas s'il est possible d'envisager une coloc, un PACS, je ne sais pas moi, des vacances ensemble ? Non ? Heu ... un pot ?

C'est pas grave. Je le guette chez mon marchard de presse internationale, avec sa petite semaine de retard. Je me rabats parfois sur la version mensuelle UK qui n'est qu'un pâle ersatz. Rien à voir avec l'humour, la légèreté, les dessins de l'original français. Ils ne peuvent pas faire des best practices d'un pays à l'autre ? Les pauvres anglaises qui ne savent pas ce qu'elles manquent. Pobrecita ! C'est un peu un mix entre le glamour du Vogue sans le côté transgressif de Catherine, et le pragmatisme didactique et déprimant d'un Cosmo. Sans second degré bien évidemment. Ca c'est insupportable.

Donc pour répondre à mes crises addictives, je pense à m'abonner. Faire un détour de 15 min chaque soir (ok, j'aime bien ça aussi) par la presse, ça va bien. Surtout quand tu te trimballes ton sac de sport (même si tu n'en fais pas), ton ordi (même si c'est l'ordi le plus léger et le plus beau du monde), juchée sur des talons importables mais tellement beaux.

C'est la triste réalité à laquelle je dois me confronter. Reste à espérer que les pakis du rez-de-chaussée de chez moi ne vont pas me le piquer.

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